Violences urbaines : la filière compte les opticiens touchés, demande un appui significatif aux pouvoirs publics et liste les aides disponibles

Publié le 10/07/2023

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Le Conseil interprofessionnel de l’optique (CIO), qui représente toute la filière, a contacté le ministère des Finances pour le sensibiliser à la situation des opticiens touchés par les émeutes, en insistant sur leur rôle de professionnels de santé.

« Le CIO a fait des propositions cohérentes et rationnelles au ministre et espère qu’elles seront considérées au plus vite », explique la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France). Le courrier cosigné par les organisations qui le composent (Casopi, Fnof, Rof, SYnom et Gifo) souligne que les opticiens sont des professionnels de santé, reconnus comme essentiels et de premier recours, et que les mesures prises pour l’heure ne suffiront pas. « Il a été notamment demandé qu’un appui significatif soit porté afin que les assurances soient réactives et diligentes à l’égard des commerces impactés, afin que les travaux puissent être entrepris le plus rapidement possible. » Le syndicat recommande aux commerces situés dans des immeubles ayant été victimes d’un incendie de s’assurer que les syndics aient été informés. Ils pourront alors missionner en urgence un architecte qui pourra diligenter les premières expertises au nom de la copropriété, notamment en ce qui concerne la structure des éléments porteurs (murs et planchers) soumis à de fortes températures. « Cette étape peut faire gagner du temps à l’assureur pour la suite et pour la reprise des travaux. En effet, les travaux du commerce ne peuvent avoir lieu sans avoir vérifié en amont que la structure était saine. Il faut lever ces doutes le plus vite possible », insiste la Fnof. Elle indique enfin que le gouvernement, plusieurs régions et les CCI proposent des dispositifs d’aide aux commerçants victimes des violences urbaines, notamment des fonds financiers. Les démarches sont décrites sur les sites internet des institutions et organisations concernées.

De son côté, le Rof (Rassemblement des opticiens de France) a publié des données sur le nombre de de ses adhérents touchés par les violences urbaines et victimes d’actes de vandalisme (tentative d’effraction, dégradation, incendie et vol) et les régions les plus impactées. Selon les informations qui lui ont été remontées, l’Ile-de-France est la plus touchée, avec l’Auvergne-Rhône-Alpes. Le détail dans la carte ci-dessous.

2023 - Résultats enquête impact émeutes violences urbaines

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