Violences urbaines : syndicats et enseignes d’opticiens se mobilisent, l’Etat annonce des aides

Publié le 03/07/2023

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Depuis la semaine dernière, les émeutes occasionnent de nombreux actes de pillages et de vandalisme contre les commerces dans toute la France. Divers soutiens se mettent en place pour épauler les opticiens victimes de ces violences.

Les témoignages d’opticiens dont le magasin a été saccagé se multiplient sur les réseaux sociaux. Face à cette situation, la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France) et le Rof (Rassemblement des opticiens de France) unissent leur voix « pour assurer à tous les opticiens-lunetiers victimes de ces violences [qu’ils sont] à leurs côtés ». Les deux syndicats promettent qu’ils feront, au niveau politique, le relai de leurs doléances auprès des pouvoirs publics, en souhaitant à tous de « pouvoir ouvrir de nouveau dans les meilleurs délais pour délivrer les équipements attendus par [leurs] patients ». La Fnof demande en ce sens des témoignages, à lui transmettre le plus rapidement possible.

L’enseigne Atol annonce de son côté qu’une quinzaine de magasins de son réseau ont été touchés. Dans un communiqué, sa direction déclare déployer un accompagnement spécifique pour les soutenir au cas par cas : paiement en plusieurs fois pour faciliter le réapprovisionnement, traites bloquées, équipes travaux dépêchées en priorité, campagnes de communication locales… « La reprise de l’activité est notre priorité. Je remercie les fournisseurs, prestataires et l’ensemble des équipes internes pour leur mobilisation », indique son PDG Eric Plat, qui a piloté la cellule de crise ce week-end.

Report de charges

Pour épauler les commerçants en général, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé samedi aux assureurs de prolonger les délais de déclaration, de réduire les franchises et d’indemniser rapidement les professionnels victimes des émeutes, dans des délais « qui doivent se chiffrer en jours et pas en mois ». Bercy les invite à « réduire au maximum les franchises », en précisant que « 90 à 95 % des commerçants sont couverts par des assurances sinistres et dégâts ». En parallèle, Bruno Lemaire a annoncé le report de paiement de charges sociales ou de charges fiscales pour les commerçants touchés par des dégradations. Il a enfin demandé aux banques « la plus grande compréhension en termes de traitement des échéances ».

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