Le gouvernement envisage « un support de l’Etat » pour les verres de freination de la myopie

Publié le 13/03/2024

Partager :

Alerté par le député Jocelyn Dessigny (Rassemblement National – Aisne) sur la hausse de la prévalence de la myopie et les mesures envisagées pour améliorer la recherche médicale et scientifique sur le sujet, le gouvernement a mis en avant les avancées françaises et évoqué un possible financement public des projets relatifs aux verres de freination de cette amétropie.

Dans sa réponse publiée le 12 mars au Journal Officiel, l’exécutif reconnaît que la myopie représente aujourd’hui « un réel défi, particulièrement en termes de prise en charge et de soin ». Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche souligne que la France possède des « centres de recherche en ophtalmologie parmi les meilleurs au monde », notamment « l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Foresight porté par la fondation Voir et Entendre, créé sur la base de l’Institut de la Vision, et l’Institut Carnot Voir et Entendre qui y est associé ». Il rappelle que certains projets financés par l’Agence nationale de la recherche (ANR) concernent également la myopie.

En parallèle, le gouvernement présente l’innovation des fabricants comme une possible réponse à la problématique de la myopie. « Avec les guichets de soutien à l’innovation opérés par BPIFrance, des projets issus de l’industrie de la lunetterie, dont ceux portant sur la fabrication des verres de prescription, ont pu être soutenus. Les projets portant sur les verres dit freinateurs, qui pourraient ralentir la progression de la myopie, font également l’objet d’instructions approfondies pour un support de l’État. Enfin, les projets de lunettes actives ou disposant de capteurs et de capacités d’adaptation sont également proposés par les industriels. »

Newsletter

Créez votre compte et recevez la newsletter quotidienne de L’OL [MAG]

S’inscrire

Écoles