Andy Wolf rachète une usine en France

Alors que le bras de fer pour la sauvegarde de l’emploi en France entre Logo et LVMH bat son plein, les employés de la société Mandrillon, qui était en redressement judiciaire depuis juillet 2015, respirent depuis plusieurs mois. En effet, Andy Wolf a décidé de racheter l’entreprise pour ses collections en métal.

Le fabricant autrichien, qui a fêté ses 10 ans pendant le Silmo, est surtout connu pour ses montures en acétate. Désormais, il va également inscrire son style dans les collections en métal, grâce à l’acquisition d’une usine dans le Jura, qui est spécialisée sur ce type de matière, avec du travail fait main. Pourquoi avoir choisi la France ? « Lors de la fondation d’Andy Wolf, nous étions attachés à une production de nos montures en acétate au cœur de l’Autriche. Lorsque nous avons voulu développer notre portefeuille avec des collections en métal, ce n’était pas possible à Hartberg pour des questions de capacités. Nous avons alors recherché une usine spécialisée en métal qui répondent à nos besoins et l’avons trouvée dans le Jura », explique Katharina Schlager, designer et directrice d’Andy Wolf.

La première collection issue de cette usine, a été présentée au Silmo. Sa commercialisation débute ces jours-ci. Elle se compose de 14 modèles optiques qui utilisent entre autres le nickel d’argent et l’acier inoxydable. 5 solaires, munies de verres Zeiss, sont également proposées en édition limitée (500 pièces par couleur et par style).

Les opticiens qui privilégient le made in France ont donc un nouveau nom à inscrire à leur liste de fournisseurs.