Les opticiens partenaires d’Essilor surperforment

Publié le 16/12/2014

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Essilor a présenté hier soir son 4ème baromètre élaboré avec Gallileo Business Consulting évaluant les performances, en termes de CA et de marge brute, de ses opticiens partenaires. Selon les résultats, ceux-ci enregistrent des chiffres supérieurs à la moyenne du marché.

L’étude compare la dynamique de croissance du CA et de la marge brute d’un échantillon d’opticiens partenaires du verrier à celle d’un échantillon d’opticiens témoins. Ces deux échantillons, qui représentent au total 1 366 points de vente enregistrant au total près d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, « ont une structure similaire en termes de répartition par strate de CA, de répartition entre enseignes et indépendants et par groupement », explique Maher Kassab, PDG de Gallileo Business Consulting.

Il ressort des données issues des profils opticiens du fichier Essilor et des comptes de résultats que les performances des opticiens partenaires du verrier présentent systématiquement, depuis 2007, des résultats supérieurs à ceux des opticiens du groupe témoin. Côté chiffre d’affaires, les partenaires ont ainsi enregistré, entre 2007 et 2013, une progression de +12,4% de leurs ventes, contre +0,2% pour les non-partenaires. Notons qu’entre 2012 et 2013, alors que les magasins du groupe « témoin » subissaient une chute de -2,3% de leur CA, ceux du groupe « partenaires » limitaient les dégâts à -0,7%. La marge brute a quant à elle augmenté de +14,1% entre 2007 et 2013 chez les opticiens partenaires contre +2,9% chez les non-partenaires.

Pour Maher Kassab, le programme de partenariat joue en effet sur quatre leviers : « l’augmentation du nombre de nouveaux clients, la progression du taux de fidélisation, l’amélioration de la résistance dans les périodes difficiles et, dans  une moindre mesure, l’augmentation de la fréquence de renouvellement qui est un peu meilleure chez les opticiens partenaires que chez les témoins. »

Mais que revêt ce partenariat ? S’il fait l’objet d’un contrat en bonne et due forme, il réside surtout « dans l’envie d’avancer ensemble. Il est avant tout un état d’esprit et se base sur une relation de confiance qui s’inscrit dans la durée. Et ces résultats montrent qu’en associant le savoir-faire des opticiens et le nôtre, on crée la différence », souligne Ludovic Mathieu, directeur général d’Essilor France.

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