Reste à charge zéro : Carte Blanche Partenaires veut imposer un double devis aux opticiens
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Dans le cadre de la concertation lancée le 23 janvier par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, la plateforme incite à poursuivre simultanément plusieurs objectifs : maîtriser les tarifs des équipements (sans en dégrader la qualité), repenser le parcours de soins des patients, renforcer l’information des usagers et améliorer la formation des professionnels de santé.
Pour améliorer les conditions d’accès aux soins et le développement d’une offre sans reste à charge de qualité, notamment en optique, Carte Blanche liste 3 propositions :
- Création d’une instance regroupant l’ensemble des acteurs de la filière visuelle (prescripteurs, fabricants, distributeurs, réseaux de soins et Ocam) placée sous l’autorité de la ministre de la Santé : celle-ci établirait un référentiel de bonnes pratiques professionnelles pour les prestations de base et complémentaires ainsi que des critères techniques de qualité communs pour les équipements.
- Instauration d’un double devis systématique dans l’optique : selon Carte Blanche, l’effectivité d’un accès réel aux offres sans reste à charge dépend du niveau d’information délivré aux citoyens. Ainsi, pour garantir la prise de connaissance et le droit effectif à une telle offre, Carte Blanche Partenaires propose de mettre en place, pour l’opticien, l’obligation de délivrer un double devis (dont l’un intégrerait une offre sans reste à charge), afin que les porteurs puissent comparer clairement le coût-qualité des équipements et des prestations de conseil. Ces devis devront appliquer la normalisation (pour l’instant suspendue) qui distingue la prestation d’accompagnement et de conseils de la vente de l’équipement lui-même.
- Mise en place d’une campagne d’information à destination des usagers sur la possibilité d’accéder à une offre reste à charge zéro de qualité. « Cette campagne consisterait en la création d’un visuel clair (après consultation de tous les acteurs) qui devra être mis en avant chez tous les opticiens », conclut la plateforme.