L’adaptation des primo-prescriptions par les opticiens est en suspens

Publié le 13/06/2024

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Inscrit dans la loi Rist votée en 2023, le droit, pour les opticiens, d’adapter les primo-prescriptions d’équipements optiques n’est toujours pas entré en vigueur. Sa mise en œuvre, pourtant présentée comme imminente par les pouvoirs publics, reste suspendue à la publication d’un décret, dont le contenu fait débat.

Interrogé par L’Opticien-Lunetier dans le cadre d’une conférence de presse sur l’accès aux soins visuels (sur laquelle nous reviendrons dans un prochain article), Vincent Dedes, président du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes), a expliqué les raisons de la non publication du décret fixant les modalités d’adaptation des primo-prescriptions par les opticiens (sans lequel cette mesure ne peut pas être appliquée). « C’est un sujet compliqué. Nous avions obtenu fin janvier un consensus sur ce texte entre toutes les organisations professionnelles de la filière. Nous étions donc surpris de ne pas voir paraître ce décret. Nous avons ensuite appris qu’il avait fait l’objet d’une modification unilatérale, qui a suscité une opposition farouche des ophtalmologistes et des orthoptistes. Nous attendons désormais une réécriture proche de ce qui avait fait le consensus », nous a déclaré Vincent Dedes.

Les opticiens ne peuvent donc toujours pas faire usage de cette nouvelle prérogative. L’actualité politique, qui ralentit fortement les processus réglementaires et législatifs, rend son délai de mise en œuvre encore plus incertain.

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