Renégociation du 100 % santé : la Mutualité Française et le Synom dénoncent un manque de transparence

Publié le 21/06/2023

Partager :

Dans un communiqué commun, la Mutualité Française et le Syndicat national de l’optique mutualiste (Synom) réclament un « réel travail de concertation sur l’acte II du 100 % santé », avec un calendrier de travail partagé et une méthodologie transparente incluant tous les acteurs de la santé visuelle. 

Les deux organisations listent les pistes de travail qu’elles partagent.

– Des travaux sur le reste à charge pour : intégrer dans le 100 % santé les verres fortes corrections, les prismes, les filtres et les systèmes anti-ptosis ; faciliter l’accès aux équipements des patients présentant une indication médicale contraignante les amenant à s’équiper de deux équipements unifocaux plutôt que de verres progressifs ; réduire les restes à charge hors 100 % santé de ceux qui présentent une pathologie nécessitant le port de lentilles.

– La prévention et le dépistage en santé visuelle, en premier lieu auprès des enfants, en organisant l’appui de l’opticien à la médecine scolaire et en proposant des prestations de prévention destinées aux plus petits.

– L’accès à la prescription et aux soins via notamment le développement des compétences des opticiens pour une meilleure complémentarité entre ophtalmologistes, orthoptistes et opticiens et l’accès aux actes de santé visuelle indispensables pour les patients dépendants depuis leur domicile.

Pour Laurent Eveillard, président du Synom, « les conditions actuellement en discussion de la prestation d’incitation à la délivrance de la classe A ne permettront pas de modifier les équilibres atteints », alors que la réforme a permis de faire « disparaître les restes à charge subis et, plus important encore, les renoncements à des équipements correcteurs pour raisons financières ». Eric Chenut, président de la Mutualité française, estime quant à lui que « l’acte II de cette réforme doit clarifier les règles de présentation aux patients des équipements sans reste à charge. L’ensemble des acteurs doit y être associé ».

Newsletter

Créez votre compte et recevez la newsletter quotidienne de L’OL [MAG]

S’inscrire

Écoles