Réforme de la filière de santé visuelle : Dominique Voynet engage la concertation

Publié le 13/03/2015

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Comme nous vous l’annoncions en exclusivité le 3 mars, Dominique Voynet, désormais inspectrice générale des Affaires sociales, est chargée d’une mission auprès de la Direction de la Sécurité sociale pour la finalisation d’un plan d’action pour la filière de santé visuelle en France. Ses consultations des organisations professionnelles ont commencé, explique le Synope.

 

Le Syndicat des opticiens entrepreneurs annonce que Dominique Voynet s’est rendue le 11 mars dans ses locaux pour recueillir ses propositions. « Le Synope a bien entendu relayé les inquiétudes et la colère des opticiens qui depuis deux ans sont l’objet de diverses dispositions législatives sans aucune étude d’impact et sans diagnostic partagé. Le Synope a fait part de sa forte attente face à l’ouverture de cette concertation qui doit être l’occasion d’une remise à plat de l’ensemble des sujets, qu’ils traitent de l’accès aux soins, de la reconnaissance des compétences, du développement de délégations de tâches, de la réingénierie du diplôme  ou encore des relations avec les organismes payeurs », explique l’organisation, qui plaide pour l’introduction de dispositions en ce sens dans le projet de loi de santé.

 

Ce texte est cependant déjà inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. « L’amender en cours d’examen est possible, mais peut-on envisager sereinement des évolutions d’envergure dans un projet en cours de discussion, tout en permettant une rédaction partagée et de bon sens ? C’est précisément ce qui nous inquiète », relève le Synope, qui a néanmoins décidé de faire « ses propositions dans un esprit constructif et positif ! »

 

Par ailleurs, le syndicat dit rester attentif à tout « égarement législatif » susceptible de compromettre le travail engagé, comme l’introduction de l’article 11 quater B dans le projet de loi Macron, qui vise à modifier les règles relatives aux devis dans les secteurs de l’optique et de l’audition. Il rappelle s’opposer fermement à cette mesure et avoir en parallèle sollicité le retrait du projet de loi de santé publique de l’ordre du jour du calendrier parlementaire.

 

« Les Français méritent que l’on consacre un temps suffisant à l’avenir de leur santé visuelle ! Les opticiens méritent que leur métier soit défini, valorisé, et reconnu ! », argumente le syndicat.

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