L’OL Mag 755
Informations complémentaires
Expédition comprise.
*La couverture du magazine est une annonce publicitaire.
Vous préférez la version téléchargeable ?
Cliquez ici
16,00 € TVA incluse
10 en stock
10 en stock
L’OL [MAG] n°755 – Janvier 2022
Edito
DU CLIENT AU PATIENT
Après une année 2021 finalement pas si mauvaise que ça pour notre secteur, que nous réserve 2022 ? La 5ème vague de la pandémie de Covid-19 apporte son lot d’incertitudes, auxquelles s’ajoute l’élection présidentielle, traditionnellement synonyme de frein dans les réformes. Pour autant, les mois à venir pourraient bien être positifs pour la profession, dans le cadre d’une dynamique particulièrement favorable aux métiers paramédicaux.
Les orthoptistes viennent d’obtenir, malgré l’opposition frontale du syndicat des ophtalmologistes, le droit de primoprescrire les équipements optiques. D’autres métiers, comme les orthophonistes et les kinésithérapeutes, se sont vu également ouvrir l’accès direct. Les opticiens ont désormais toutes les chances de trouver eux aussi leur place dans ce nouveau paradigme. Et ils le souhaitent. Comme le montre l’enquête de la Fnof (voir notre focus page 32), la plupart d’entre vous espèrent voir leurs prérogatives alignées sur celles des orthoptistes, et sont prêts à s’en donner les moyens. Les pouvoirs publics ne sont pas sourds à ces efforts (ni aux besoins de la population en santé visuelle) et devraient accélérer le chantier de la réingénierie de la formation, corollaire indispensable à cette montée en compétences et en responsabilités (voir notre dossier page 16). Les acteurs de la distribution accompagnent le mouvement, en mettant leur puissance de communication au service du versant santé du métier.
L’opticien bling-bling a définitivement cédé la place à l’opticien de santé, qui a un rôle majeur à jouer dans l’accès aux soins visuels, encore trop souvent limité par les importants délais de rendezvous en ophtalmologie. Cet opticien de santé devra se former, former ses équipes, communiquer avec les prescripteurs, travailler en interdisciplinarité. Tout ça n’est pas encore inscrit dans la loi, mais le sera, peut-être dès cette année. Il est donc temps d’anticiper cette échéance et « d’endosser la blouse blanche », pour gagner la confiance du corps médical, des porteurs, qui restent des clients mais deviennent des patients.