L’OL Mag 746
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L’OL [MAG] n°746 – Février 2021
Edito
Professionnels de santé ? Oui, mais…
L’épidémie de Covid-19 n’a pas fini de nous en faire voir.
Si la campagne de vaccination progresse et devrait permettre à l’horizon de se dégager dans les mois à venir, les Français restent pour l’heure soumis à des mesures strictes, notamment le couvre-feu à 18h et la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 m². Lors des deux premiers confinements, vos commerces, considérés comme essentiels, avaient le droit de rester ouverts. Aujourd’hui, la situation est moins claire. Selon le décret du 29 octobre 2020, les magasins d’optique ne peuvent pas ouvrir après 18h, mais une note de la Direction générale de la santé (qui n’a pas de valeur légale) dit le contraire. A l’heure où nous bouclons ce magazine, ceux qui sont installés dans des centres commerciaux sont de leur côté toujours contraints à la fermeture (ou limités à la seule possibilité de livrer les équipements commandés avant le 31 janvier), contrairement aux pharmacies.
En quelques semaines, les opticiens auraient-ils perdu le statut de professionnels de santé qui leur avait permis, pendant les deux confinements, de remplir leurs missions auprès de la population ?
Non, bien sûr que non. S’ils ne bénéficient pas, cette fois, de dérogation, c’est en raison de l’importance de l’offre dans le secteur, justifie le gouvernement. Reste que ce léger retour en arrière invite à la prudence. Votre statut de professionnel de santé est inscrit dans la loi, mais doit coûte que coûte être entériné dans l’esprit des Français, des pouvoirs publics et des ophtalmologistes, qui persistent à s’opposer à une trop grande extension de vos prérogatives.
Par ailleurs, la DGCCRF vous a à l’oeil. Elle multiplie les contrôles quant à votre respect des règles professionnelles, notamment celles mises en place dans le cadre du 100 % santé, comme l’établissement du devis normalisé. Dans tout ce contexte, il est indispensable de faire barrage à tous ceux qui pourraient suggérer que vous êtes des commerçants comme les autres. Comment ?
En respectant vos obligations réglementaires, en axant vos prestations sur la santé visuelle et en prenant au mieux en charge la vue des porteurs en fonction de leurs besoins, de leurs pratiques, de leur environnement. Vous êtes des professionnels de santé, c’est incontestable. Mais, au-delà des textes, c’est en le prouvant au quotidien, dans votre magasin, que vous en convaincrez les consommateurs, les décideurs et les prescripteurs.
Si la campagne de vaccination progresse et devrait permettre à l’horizon de se dégager dans les mois à venir, les Français restent pour l’heure soumis à des mesures strictes, notamment le couvre-feu à 18h et la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 m². Lors des deux premiers confinements, vos commerces, considérés comme essentiels, avaient le droit de rester ouverts. Aujourd’hui, la situation est moins claire. Selon le décret du 29 octobre 2020, les magasins d’optique ne peuvent pas ouvrir après 18h, mais une note de la Direction générale de la santé (qui n’a pas de valeur légale) dit le contraire. A l’heure où nous bouclons ce magazine, ceux qui sont installés dans des centres commerciaux sont de leur côté toujours contraints à la fermeture (ou limités à la seule possibilité de livrer les équipements commandés avant le 31 janvier), contrairement aux pharmacies.
En quelques semaines, les opticiens auraient-ils perdu le statut de professionnels de santé qui leur avait permis, pendant les deux confinements, de remplir leurs missions auprès de la population ?
Non, bien sûr que non. S’ils ne bénéficient pas, cette fois, de dérogation, c’est en raison de l’importance de l’offre dans le secteur, justifie le gouvernement. Reste que ce léger retour en arrière invite à la prudence. Votre statut de professionnel de santé est inscrit dans la loi, mais doit coûte que coûte être entériné dans l’esprit des Français, des pouvoirs publics et des ophtalmologistes, qui persistent à s’opposer à une trop grande extension de vos prérogatives.
Par ailleurs, la DGCCRF vous a à l’oeil. Elle multiplie les contrôles quant à votre respect des règles professionnelles, notamment celles mises en place dans le cadre du 100 % santé, comme l’établissement du devis normalisé. Dans tout ce contexte, il est indispensable de faire barrage à tous ceux qui pourraient suggérer que vous êtes des commerçants comme les autres. Comment ?
En respectant vos obligations réglementaires, en axant vos prestations sur la santé visuelle et en prenant au mieux en charge la vue des porteurs en fonction de leurs besoins, de leurs pratiques, de leur environnement. Vous êtes des professionnels de santé, c’est incontestable. Mais, au-delà des textes, c’est en le prouvant au quotidien, dans votre magasin, que vous en convaincrez les consommateurs, les décideurs et les prescripteurs.
Anne-Sophie Crouzet