L’OL Mag 745
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L’OL [MAG] n°745 – Janvier 2021
Edito
En 2021, soyez Ir-ré-pro-cha-bles !
La crise sanitaire a lourdement perturbé votre année 2020.
Et, en ce début 2021, le contexte sanitaire est tel qu’il est impossible de dégager des pronostics en termes d’activité.
Mais une chose est sûre : quelle que soit son évolution, il vous faudra montrer patte blanche. A qui ? Aux pouvoirs publics, aux financeurs, aux prescripteurs.
La DGCCRF l’a clairement annoncé (voir notre article page 11) : elle a notre secteur dans le viseur, et entend bien mener des contrôles auprès de nombreux magasins pour vérifier le respect des règles. Sur les réseaux sociaux, certains d’entre vous indiquent avoir déjà été contactés et s’être vu demander des devis, entre autres documents. Dans le cadre du 100 % santé, la DGCCRF est particulièrement à cheval sur l’utilisation par la profession des devis normalisés, qui permettent aux porteurs de faire un choix entre les produits du panier A et ceux du panier B.
Du côté de l’AMO et de l’AMC, c’est toujours la chasse aux fraudeurs. Les réseaux de soins, qui perdent un pan de leur légitimité sur l’aspect tarifaire avec la réforme du Rac 0, veulent continuer à prouver aux Ocam la pertinence de leur modèle qui inclut, dans notre secteur, la lutte contre les optimisations de facture. Enfin, les ophtalmologistes, peu enclins à accepter la concrétisation de certaines recommandations de l’Igas (telles que la primo-prescription de verres correcteurs par les opticiens), ne laisseront rien passer. En 2019, une enquête menée par le Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) montrait que plus de 80 % d’entre vous ne transmettaient pas d’information au prescripteur lors d’une modification de correction, alors même qu’il s’agit d’une obligation dont le non-respect est sanctionné par une amende. Pour décourager les pouvoirs publics d’augmenter vos prérogatives jusqu’à un point qu’ils ne souhaitent pas atteindre, les ophtalmologistes n’hésiteront pas à brandir de nouveaux sondages s’ils font toujours état de votre laxisme.
Vous n’avez rien à perdre et surtout tout à gagner.
En vous montrant irréprochables vis-à-vis de la loi, vous n’apporterez aucune eau au moulin de vos détracteurs. Donc, en 2021, portez votre badge, établissez vos devis normalisés, informez vos prescripteurs. Vous donnerez ainsi aux organisations professionnelles des armes puissantes pour défendre vos intérêts dans les dossiers cruciaux pour votre avenir, comme la transmission des données de santé aux Ocam ou la réforme de la filière de santé visuelle, qui pourrait être engagée rapidement.
Toute l’équipe de L’OL [MAG] vous souhaite une belle année 2021.
Et, en ce début 2021, le contexte sanitaire est tel qu’il est impossible de dégager des pronostics en termes d’activité.
Mais une chose est sûre : quelle que soit son évolution, il vous faudra montrer patte blanche. A qui ? Aux pouvoirs publics, aux financeurs, aux prescripteurs.
La DGCCRF l’a clairement annoncé (voir notre article page 11) : elle a notre secteur dans le viseur, et entend bien mener des contrôles auprès de nombreux magasins pour vérifier le respect des règles. Sur les réseaux sociaux, certains d’entre vous indiquent avoir déjà été contactés et s’être vu demander des devis, entre autres documents. Dans le cadre du 100 % santé, la DGCCRF est particulièrement à cheval sur l’utilisation par la profession des devis normalisés, qui permettent aux porteurs de faire un choix entre les produits du panier A et ceux du panier B.
Du côté de l’AMO et de l’AMC, c’est toujours la chasse aux fraudeurs. Les réseaux de soins, qui perdent un pan de leur légitimité sur l’aspect tarifaire avec la réforme du Rac 0, veulent continuer à prouver aux Ocam la pertinence de leur modèle qui inclut, dans notre secteur, la lutte contre les optimisations de facture. Enfin, les ophtalmologistes, peu enclins à accepter la concrétisation de certaines recommandations de l’Igas (telles que la primo-prescription de verres correcteurs par les opticiens), ne laisseront rien passer. En 2019, une enquête menée par le Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) montrait que plus de 80 % d’entre vous ne transmettaient pas d’information au prescripteur lors d’une modification de correction, alors même qu’il s’agit d’une obligation dont le non-respect est sanctionné par une amende. Pour décourager les pouvoirs publics d’augmenter vos prérogatives jusqu’à un point qu’ils ne souhaitent pas atteindre, les ophtalmologistes n’hésiteront pas à brandir de nouveaux sondages s’ils font toujours état de votre laxisme.
Vous n’avez rien à perdre et surtout tout à gagner.
En vous montrant irréprochables vis-à-vis de la loi, vous n’apporterez aucune eau au moulin de vos détracteurs. Donc, en 2021, portez votre badge, établissez vos devis normalisés, informez vos prescripteurs. Vous donnerez ainsi aux organisations professionnelles des armes puissantes pour défendre vos intérêts dans les dossiers cruciaux pour votre avenir, comme la transmission des données de santé aux Ocam ou la réforme de la filière de santé visuelle, qui pourrait être engagée rapidement.
Toute l’équipe de L’OL [MAG] vous souhaite une belle année 2021.
Anne-Sophie Crouzet