Vente de lentilles à un primo-porteur : les précisions du ministère de la Santé
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Suite à la parution du décret déterminant les modalités de vente de lentilles de contact oculaire correctrices à un primo-porteur (qui s’applique aux opticiens en magasin et sur Internet), L’OL [MAG] a questionné le ministère de la Santé pour répondre aux questions que nombre d’entre vous ont formulé. Ci-dessous, les réponses apportées par la DGOS (Direction générale de l’offre de soins).
Comment savoir si un client est primo-porteur ou non ?
C’est au patient (à qui on délivre des lentilles pour la première fois) d’en informer l’opticien-lunetier. Par ailleurs, sa prescription médicale devrait a fortiori indiquer une durée de validité d’un an.
L’ordonnance sera-t-elle nécessaire aussi pour un renouvellement ? Si oui, quelle sera sa durée de validité ?
L’ordonnance sera nécessaire pour un primo-porteur qui renouvelle son stock de produits. La durée de validité de sa prescription est celle fixée par le décret récemment publié, c’est-à-dire une durée d’un an. Par ailleurs, la prise en charge par l’assurance maladie nécessitera toujours une prescription.
Quand sera publié l’arrêté fixant la liste des caractéristiques devant être mentionnées sur l’ordonnance d’un primo-porteur ?
Bien que certaines de ces caractéristiques aient déjà été discutées au cours des concertations avec les professionnels, une réunion sera organisée pour échanger avec eux sur ce sujet. L’arrêté sera probablement publié d’ici la fin de l’année 2015.