Optique à domicile : « il y a une nécessité à légiférer rapidement », estime la Fnof
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A l’occasion d’un article paru le 23 avril dans Le Progrès sur une opticienne à domicile, Alain Gerbel, président de la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), rappelle qu’au « seul nom du service à la personne, on ne peut pas faire ce que l’on veut, comme on veut. »
Les opticiens itinérants, parfois sans point de vente, se multiplient en France et la presse locale se fait souvent l’écho de leur initiative. Interviewé par Le Progrès, Alain Gerbel reconnaît que, compte tenu de l’importance des coûts de l’ouverture d’un magasin physique, « la tentation de s’installer à domicile est donc très grande. » Il avertit cependant qu’il s’agit pour l’heure « d’un eldorado sans aucune base légale. »
Le président de la Fnof rappelle notamment que, « pour être conventionné et garantir aux patients le tiers-payant, il est obligatoire d’avoir une boutique. Il y a une nécessité à légiférer rapidement pour cette nouvelle pratique, qui s’adresse bien souvent à des personnes fragilisées », estime-t-il.