Vision des enfants : les professionnels de la 3D réagissent au rapport de l’Anses et demandent la création d’une norme de projection

Publié le 14/11/2014

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Suite au rapport de l’Anses (Association nationale pour la sécurité sanitaire), qui déconseille l’utilisation des technologies 3D aux moins de 6 ans, et à ses relais dans la presse, « qui n’en n’a retenu que des éléments non significatifs », l ’UP3D (association européenne des professionnels de la 3D stéréoscopique) rassure les consommateurs sur les conséquences de la 3D, comme les ophtalmologistes, qui assurent de son innocuité.

« Comme le souligne à plusieurs reprises le rapporteur de l’Anses, le manque de données physiologiques ne permet pas d’être catégorique sur les effets que la 3D a sur le spectateur et ne permet d’émettre que des recommandations empiriques loin de l’interprétation qui en a été retenue », souligne l’UP3D, qui rappelle que « les professionnels de la 3D travaillent au quotidien pour fournir au public des contenus et des images 3Ds de qualité technique irréprochable. Nous nous efforçons de faire comprendre aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel les principes de la stéréoscopie afin qu’aucun des contenus sur lesquels nous travaillons ne soit susceptible de heurter les yeux du public, jeune ou moins jeune. Depuis 2005, UP3D et ses membres s’efforcent également de faire projeter ces contenus dans les meilleures conditions possibles afin que les spectateurs ne puissent se plaindre de maux d’yeux ou de tête. »

L’association précise que « les téléviseurs 3D sont d’une excellente qualité et permettent de regarder sans aucun danger des contenus 3Ds, si ceux-ci ont été produits par des professionnels en tenant compte des limites physiologiques connues et maîtrisées, et si les réglages concernant la stéréoscopie sont correctement effectués. » Elle constate cependant « trop souvent des problèmes lors de projection en salles car aucune norme n’a encore été définie pour la projection 3D. »

Les membres de l’UP3D ne reconnaissent « aucune de leurs préconisations dans l’interprétation qui a été faite par la presse du rapport de l’Anses et engagent aujourd’hui les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma étant amenés à travailler sur ou à projeter au public des contenus 3D à les contacter afin de les aider à améliorer leur façon d’appréhender la 3Ds et ainsi offrir un confort optimal et sans aucun danger aux spectateurs. » Ils interpellent également la ministre de la Santé et la ministre de la Culture afin de créer un groupe d’étude qui « permettrait de définir une norme de projection et des outils aisément utilisables pour garantir une qualité optimale de projection 3Ds en salles. »

 

Pour lire le communiqué de l’UP3D dans son intégralité, cliquez ici.

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