Primo-prescription : la décision du Conseil d’Etat renforce la coordination opticien-ophtalmo, estime le Snof

Publié le 07/05/2025

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Le Syndicat national des ophtalmologistes (Snof) réagit très positivement à l’annulation par le Conseil d’Etat d’une partie du décret relatif à l’adaptation de la prescription par l’opticien-lunetier lors de la première délivrance de verres correcteurs ou de lentilles de contact.

« Nous saluons la sagesse du Conseil d’État qui rappelle le principe fondamental inscrit dans la loi : l’adaptation d’une première prescription optique nécessite l’accord écrit explicite du praticien prescripteur », déclare Vincent Dedes, président du Snof. En effet, la version initiale du décret permettait aux opticiens d’adapter une primo-prescription sans réponse du prescripteur sous 10 jours, ce qui a été jugé contraire à l’article L. 4362-10 du code de la Santé publique.

Le syndicat souligne que cette décision ne remet pas en cause les autres mesures du décret, mais rappelle « qu’en matière de primo-prescription, seule une décision formalisée du prescripteur permet de garantir une prise en charge adaptée et sécurisée ». Pour Vincent Dedes, elle va dans le sens d’une coordination renforcée entre les professionnels de la vision, comme le souhaite le pacte de lutte contre les déserts médicaux. Le Snof affirme travailler déjà avec la Fnof, le Rof et le Synom pour mettre en place des outils de communication efficaces et sécurisés.

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d’Opticien Lunetier

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