Obligation de DPC : les opticiens s’impliquent davantage, mais toujours pas assez
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Les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale du DPC (ANDPC) montrent que le nombre d’opticiens engagés dans la démarche (par ailleurs obligatoire) du DPC (Développement professionnel continu) a augmenté ces deux dernières années. Il représente cependant une part toujours faible de l’ensemble de la profession.
Depuis juillet 2020, tous les professionnels de santé – y compris ceux qui ne sont pas éligibles au financement de l’ANDPC (comme les opticiens) – sont invités à ouvrir un compte sur l’espace « mondpc.fr » afin d’alimenter le document de traçabilité et enregistrer leurs activités de DPC. Au 31 décembre 2024, 9 531 opticiens avaient accompli cette démarche, contre 8 431 fin 2023, et 6 867 fin 2022. Cela représente environ 2 % du total des comptes ouverts (qui se monte à 427 341 toutes professions de santé confondues), et 21,5 % du total de la profession (sur la base de 44 238 opticiens propriétaires et salariés exerçant en France en 2024 selon la Drees), vs 15,5 % il y a 2 ans.
Si les chiffres s’améliorent, ils restent insatisfaisants, car tous les opticiens, quels que soient leur statut et leur mode d’exercice, doivent respecter leurs obligations de DPC. La période triennale en cours s’achèvera le 31 décembre 2025. D’ici cette date, si vous ne l’avez pas encore fait, vous devez engager 2 actions différentes de DPC sur les thématiques correspondant aux orientations fixées par arrêté, qui sont au nombre de 4 : traitement de la basse vision, traitement des troubles visuels chez l’enfant, perfectionnement de la pratique de la réfraction et optimisation des capacités visuelles au travail.