Les orthoptistes peuvent établir leurs premières ordonnances de lunettes
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Inscrit dans la LFSS pour 2022, le droit de primo-prescription des orthoptistes est enfin effectif, avec la publication aujourd’hui de la liste des contre-indications.
L’arrêté du 25 janvier 2023, publié aujourd’hui au Journal Officiel, fixe la liste des contre-indications pour la prescription de verres correcteurs et le bilan visuel réalisés par un orthoptiste. Il s’agissait du dernier texte en attente pour la mise en œuvre effective de ce nouveau droit de la profession : les orthoptistes peuvent désormais primo-prescrire des verres correcteurs aux patients de 16 à 42 ans.
« C’est une grande avancée pour les patients, l’accès direct aux orthoptistes montre la confiance du gouvernement envers notre profession », se réjouit le SNAO (Syndicat national autonome des orthoptistes), en détaillant cette prérogative : pourront venir consulter un orthoptiste pour un bilan visuel sans ordonnance préalable — en accès direct — les patients âgés de 16 à 42 ans. L’orthoptiste pourra alors proposer la prescription d’une correction optique (lunettes) si l’état de santé visuelle du patient le permet. Le cas échéant, le patient sera orienté vers un médecin ophtalmologue, afin de bénéficier d’un examen médical complémentaire.
Selon le SNAO, cette mesure facilitera l’accès aux soins pour un nombre de patients estimé à 6 millions, réduira les délais d’attente et améliorera l’organisation de la filière visuelle. Les dépistages en accès direct des enfants de 9 à 15 mois et de 30 mois à 5 ans, ne seront en revanche possible qu’à partir du 7 juin 2023.