L’OL Mag 738
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L’OL [MAG] n°738 – Mars 2020
Edito
Et si on pensait à l’après ?
À l’heure où nous éditons ce numéro de L’OL [MAG], la France vit sa plus grande crise sanitaire depuis un siècle. La pandémie de coronavirus contre laquelle nous devons lutter à grands renforts de mesures de plus en plus strictes confronte chacun d’entre vous à des dilemmes inédits. Dois-je ouvrir mon magasin, accueillir mes clients pour certains démunis face à la perte ou la casse de leurs lunettes ? Dois-je au contraire leur refuser mes services pour éviter toute contamination, mais ainsi accepter qu’ils se rendent chez mon concurrent resté ouvert ?
Les organisations professionnelles ont largement communiqué et se sont accordées, en lien avec les pouvoirs publics, sur la mise en place d’un service minimum : aujourd’hui, environ 700 magasins sont inscrits sur la plateforme urgenceopticien.fr. Ils reçoivent sur rendez-vous les porteurs ayant perdu / cassé leur équipement ou devant urgemment le renouveler, ainsi que les soignants du plan Covid-19 devant se faire délivrer des lunettes.
Si cette crise impactera nécessairement votre activité, elle met aussi en lumière des éléments encourageants, comme l’affirmation de votre métier comme une profession de santé à part entière. Le gouvernement a en effet décidé d’inscrire les magasins d’optique dans la liste des établissements pouvant déroger à l’obligation de fermeture des commerces, affirmant par ce geste le caractère indispensable de vos fonctions. Ceux qui ont rejoint le service volontaire l’ont bien compris et ont réagi en vrai professionnel de santé, soucieux de leur mission fondamentale au-delà des préoccupations pécuniaires. L’épidémie est par ailleurs l’occasion pour la filière, de faire preuve de solidarité, comme l’illustrent les gestes de plusieurs fabricants (Verbal a fourni aux opticiens volontaires un kit de protection, BBGR, Essilor ou encore Zeiss ont fait don de masques ou de lunettes de protection aux soignants…).
Forte de ces signaux, la profession doit aujourd’hui mettre à profit le temps qui lui est accordé pour penser à l’après-Covid. La date de fin du confinement reste incertaine, mais elle finira par arriver et, avec elle, la résurgence de toutes les problématiques, dont certaines exacerbées par la crise sanitaire : la dépendance de la filière vis-à-vis des approvisionnements asiatiques, la vulnérabilité des lunetiers français, la fragilité des trésoreries assujetties aux remboursements des Ocam… À la lumière de ces enseignements, c’est le moment où jamais de prendre du recul sur ces réalités et de réfléchir à demain, pour votre point de vente en particulier et pour le secteur en général.
Vous pouvez compter sur L’OL [MAG] pour vous accompagner dans cette réflexion, vous informer au mieux, vous aider à avancer. Toute l’équipe vous apporte et continuera de vous apporter son soutien dans cette période complexe et sa phase ultérieure. Prenez soin de vous et de vos proches.
Les organisations professionnelles ont largement communiqué et se sont accordées, en lien avec les pouvoirs publics, sur la mise en place d’un service minimum : aujourd’hui, environ 700 magasins sont inscrits sur la plateforme urgenceopticien.fr. Ils reçoivent sur rendez-vous les porteurs ayant perdu / cassé leur équipement ou devant urgemment le renouveler, ainsi que les soignants du plan Covid-19 devant se faire délivrer des lunettes.
Si cette crise impactera nécessairement votre activité, elle met aussi en lumière des éléments encourageants, comme l’affirmation de votre métier comme une profession de santé à part entière. Le gouvernement a en effet décidé d’inscrire les magasins d’optique dans la liste des établissements pouvant déroger à l’obligation de fermeture des commerces, affirmant par ce geste le caractère indispensable de vos fonctions. Ceux qui ont rejoint le service volontaire l’ont bien compris et ont réagi en vrai professionnel de santé, soucieux de leur mission fondamentale au-delà des préoccupations pécuniaires. L’épidémie est par ailleurs l’occasion pour la filière, de faire preuve de solidarité, comme l’illustrent les gestes de plusieurs fabricants (Verbal a fourni aux opticiens volontaires un kit de protection, BBGR, Essilor ou encore Zeiss ont fait don de masques ou de lunettes de protection aux soignants…).
Forte de ces signaux, la profession doit aujourd’hui mettre à profit le temps qui lui est accordé pour penser à l’après-Covid. La date de fin du confinement reste incertaine, mais elle finira par arriver et, avec elle, la résurgence de toutes les problématiques, dont certaines exacerbées par la crise sanitaire : la dépendance de la filière vis-à-vis des approvisionnements asiatiques, la vulnérabilité des lunetiers français, la fragilité des trésoreries assujetties aux remboursements des Ocam… À la lumière de ces enseignements, c’est le moment où jamais de prendre du recul sur ces réalités et de réfléchir à demain, pour votre point de vente en particulier et pour le secteur en général.
Vous pouvez compter sur L’OL [MAG] pour vous accompagner dans cette réflexion, vous informer au mieux, vous aider à avancer. Toute l’équipe vous apporte et continuera de vous apporter son soutien dans cette période complexe et sa phase ultérieure. Prenez soin de vous et de vos proches.
Anne-Sophie Crouzet