Marché de l’optique : GfK évoque des signes de reprise encourageants
Partager :
Selon les données établies par l’institut GfK*, le secteur de l’optique a réalisé au 1er semestre 2020 un CA de 2,4 milliards d’euros, soit une baisse de 28 % par rapport au 1er semestre 2019. Au mois de juin, il a cependant enregistré une hausse notable de 9,5 %.
Sans surprise, l’épidémie de Covid-19 et la période de confinement ont lourdement pesé sur l’activité du marché : après un début d’année en léger repli (-4 % en janvier), les mois de mars, d’avril et de mai ont fait l’objet de chutes considérables, de respectivement 44 %, 94 % et 40 %. En juin, l’activité a cependant bondi de presque 10 % par rapport à juin 2019, ce qui représente selon GfK, des signes de reprise encourageants : « Les ventes ont généré un CA à +9,5 % et les segments phares du marché optique, les verres et les montures, affichent même +13 % sur le mois », note l’institut.
Les verres ont généré au 1er semestre un CA de 1,5 milliard d’euros, en baisse de 27 %. La crise n’a pas fait varier le prix moyen des verres, qui s’établit à 103 € toutes corrections confondues contre 104 € l’année dernière. Les ventes de montures optiques ont atteint, sur la période, 641 millions d’euros, soit un recul de 29 %. Le segment lunettes solaires accuse quant à lui une chute de 41 % à 145 millions d’euros.
« A ce jour, il y a une forte inconnue sur le réseau de points de vente optique, la fermeture imposée ayant fragilisé certaines structures. La rentrée sera décisive sur ce point. D’un autre côté, les premiers signes de reprise côté verres et montures sont encourageants, d’autant que ces deux catégories représentent près de 9 € sur 10 dépensés en optique. Ainsi, à mi-année, nos premières estimations envisagent un atterrissage du marché 2020 à -9 %, rompant avec la dynamique positive des deux dernières années », analyse Rémi Pascot, consultant optique GfK.
*Ces données sont établies à partir des ventes effectuées en magasin en 2020 dans 12 000 points de ventes (47 % sous enseignes et 53 % indépendants), hors Corse et DROM-COM.