RAC 0 en optique : le projet est “une avancée significative” selon les ophtalmologistes
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Dans un communiqué, le Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) déclare que l’avis de projet publié le 28 avril améliore, par rapport aux précédents textes, les conditions de prise en charge ainsi que le renouvellement des équipements optiques pour les patients.
« Il s’agit d’une avancée significative qui résulte de trois mois de discussions avec les pouvoirs publics. Nous poursuivons notre travail visant à améliorer la filière visuelle et offrir un parcours de soins efficace répondant aux besoins des Français, ce qui est notre priorité absolue », souligne Thierry Bour, président du Snof. Selon le syndicat, le projet de nomenclature optique de la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) confirme l’ophtalmologiste comme le garant médical de la filière visuelle et contient des dispositions optimisant le parcours de soins pour les patients : « Parmi les mesures phares, les patients auront un équipement optique adapté précisément à leur vue, les ophtalmologistes pouvant désormais renouveler l’ordonnance sans attendre le délai d’un an dans les cas médicaux le nécessitant. » Pour Thierry Bour, il s’agit là d’une « évolution structurelle considérable qui répare une anomalie de la réforme des contrats responsables de 2015. Ce texte définit la place des opticiens dans le parcours de soins des patients tout en reconnaissant notre expertise ».
Le Snof se félicite également que le rôle de l’examen de la réfraction dans la découverte de pathologies soit réaffirmé : « Si cet examen est nécessaire pour la prescription d’équipements optiques, c’est aussi le seul moyen efficace pour découvrir dans le même temps des pathologies asymptomatiques chez les patients. Les examens ophtalmologiques demeurent primordiaux lorsque l’on sait que 36 % des patients consultant un ophtalmologiste pour se faire prescrire des lunettes, se voient diagnostiquer un autre problème médical, parfois extrêmement grave. » Enfin, les ophtalmologistes se réjouissent que le texte renforce la coopération entre les ophtalmologistes et les opticiens « avec la distribution par les opticiens d’une ‘carte de vue’ et le remplacement total ou partiel de la monture en cas de casse pendant deux ans. En effet, la ‘carte de vue’ permettra aux ophtalmologistes d’avoir accès rapidement à des informations clés et sera un gage de transparence et de responsabilité de la filière vis-à-vis des patients ».