Zeiss inaugure quatre nouveaux services aux opticiens
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Malgré la perte du contrat GrandVision, le verrier entend accentuer sa présence sur le marché français. Il mise notamment sur la qualité des produits mais aussi des prestations «pour faciliter la vie des opticiens et les aider dans leur pratique.»
Dans les prochaines semaines, Carl Zeiss Vision ouvrira un extranet baptisé «Zoom», qui permettra d’accéder aux suivis de livraison, BL, factures et statistiques de vente. La société met aussi en place le projet «Tapis rouge», dédié à la modernisation de son centre d’appels.
Grâce à des nouveaux logiciels, les opérateurs offriront un service plus complet et plus rapide : reconnaissance automatique de l’appelant, accès immédiat à son historique, etc. En un geste,
ils pourront également transmettre une demande spécifique au service concerné (commerciaux, qualité…)
Pour compléter son offre de formation existante, le verrier inaugurera en octobre
une plateforme d’e-learning. Via un site Internet, les opticiens et leurs collaborateurs accéderont, au choix, à un large éventail de modules, tous articulés autour d’une partie théorique, d’une partie pratique et d’un quizz d’évaluation. Ce service sera accessible 24h/24 et 7j/7, les formations pouvant être interrompues et reprises à volonté. Leur contenu, développé en interne, s’échelonnera des bases de l’optique à la vente de produits à valeur ajoutée.
Enfin, le programme de fidélité Horizon passe en mode 2.0 et s’enrichit de la carte Ticket Kadeos Universel. A la clé : des mailings, des PLV, des soirées «ophtalmologistes», des bouteilles de champagne…
Parallèlement à ces nouveaux services, Carl Zeiss Vision France prévoit la sortie de nouveaux produits en 2014, «qui répondront à des vrais besoins consommateurs», annonce son PDG Nicolas Sériès. Malgré la perte du contrat GrandVision (en France, GrandOptical et Générale d’Optique), qui doit s’arrêter en octobre, l’entreprise, qui «se développe notamment auprès des indépendants», entend «rester fermement sur le marché français et continuer d’offrir la qualité aux opticiens.»
Elle a choisi cette année, «bien avant d’apprendre la décision de GrandVision», de ne pas exposer au Silmo, «mais d’investir à la place dans des opérations de proximité, tels que la multiplication d’évènements locaux au plus près de nos clients et de leurs préoccupations, comme les soirées “Ocam” et les conférences “Ophtalmologie”».
Nicolas Sériès explique enfin «toujours chercher des solutions pour demander à GrandVision, qui représente 50% de notre chiffre d’affaires en France et des centaines d’emplois, un préavis suffisant pour se réorganiser, sur la base de l’ancienneté des relations commerciales et de notre dépendance économique.»
Nous entendons rester fermement
sur le marché français.