Blacksheep : une ouverture temporaire à Paris

Les médias grand public (mais pas la presse professionnelle) étaient invités ce midi à l’« ouverture » annoncée du showroom Blacksheep. Le hasard a voulu qu’on soit rue de Rivoli à cette heure-là. Que faut-il retenir ?

Showroom, pop-up store … Appelez-le comme vous voulez, mais l’espace consacré à la marque et au site Blacksheep, a ouvert aujourd’hui en lieu et place du magasin Polette, au 91 rue de Rivoli. Logique quand on sait qu’il s’agit du même fondateur, Pierre Wizman.

Mais cette mise en avant de Blacksheep n’est en rien permanente. Polette reprendra son magasin en début d’année prochaine. Le projet Blacksheep est avant tout digital.

Une nouvelle fois, Pierre Wizman n’a pas pu être présent physiquement, mais a adressé son message par vidéo enregistrée (et saccadée). Sur fond de “1492 Conquest Of Paradise” de Vangelis, il est intervenu face caméra pour critiquer le secteur comme il le fait depuis plusieurs semaines et lancer sa « révolution », que nous avons déjà décrite.

A nouveau, le prix d’une lunette à 450 euros dans un premier temps, puis 800 euros, a été lancé aux invités (sans parler du 100 % santé ou des forfaits chez les enseignes) pour mettre en parallèle les quelques petits euros des équipements Blacksheep. Un message qui arrive à trouver un écho en raison du manque de connaissance du grand public, qui pense que toutes les lunettes se valent. Lui viendrait-il à l’esprit de donner le prix d’une voiture ? Le prix d’un pull ? Il prendrait immédiatement en compte les options, les marques, les lieux de production, la technique, la création, etc.

On retrouve dans l’optique exactement les mêmes règles de fonctionnement que dans les autres domaines pour déterminer un prix de vente. Ce secteur a une réputation trouble. Les opticiens doivent donc prendre leur bâton de pèlerin pour éduquer et expliquer au quotidien que, non, toutes les lunettes ne se valent pas.