RecyclOptics liste les grands enjeux écologiques de la filière
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Carole Rhiel, qui a récemment liquidé Optic for Good faute de financements*, prépare la transmission de l’association RecyclOptics, qu’elle a fondée en 2021. Dans un communiqué, elle présente une synthèse des principaux défis du secteur dans les années à venir, afin de nourrir la réflexion des opticiens, marques et distributeurs en perspective du Silmo.
Carole Rhiel a identifié 8 enjeux :
- Mesurer et réduire l’impact environnemental : chaque produit ou service doit être évalué scientifiquement
- Adapter les conditions de travail face au réchauffement climatique
- Développer le réemploi et la circularité, privilégier les montures durables et limiter la surproduction
- Gérer les flux de production et limiter les stocks morts (optimiser la fabrication pour réduire le gaspillage)
- Renforcer la transparence et la traçabilité des matériaux, via des outils comme la blockchain et l’ACV
- Mettre fin au greenwashing avec des messages clairs, précis et scientifiquement fondés
- Former les opticiens aux enjeux de durabilité, dès le BTS et à travers la formation continue
- Réinventer le parcours client en proposant des services différenciants pour anticiper la baisse des ventes d’équipements
Pour Carole Rhiel, ces enjeux nécessitent une transformation structurelle. En regrettant que « les initiatives valorisées se concentrent sur des actions ponctuelles ou des campagnes marketing », elle présente cette liste de défis comme un dernier appel (avant sa reconversion, ndlr) « à la responsabilité collective pour construire une industrie durable et crédible ».
*Le contenu d’Optic for Good a été transféré à Recycloptics, qui détient aujourd’hui les référentiels d’audit et l’ACV (analyse du cycle de vie des montures).