Freination de la myopie : une étude française confirme l’efficacité des technologies DIMS (MiyoSmart) et HAL (Stellest)
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Les résultats d’une étude clinique menée sur quelque 7 500 enfants ont été publiés fin juin dans British Medical Journal Open Ophthalmology. Ils montrent l’efficacité des verres de freination dans la prise en charge de la myopie chez les enfants de 4 à 15 ans, y compris chez les plus jeunes.
Ces nouvelles données sont issues du partenariat entre Krys Group et le CHU de Poitiers, initié en 2016 et renouvelé en 2023. Au moyen des données anonymisées du réseau de points de vente, les chercheurs ont étudié 3 groupes constitués de 2 500 enfants chacun, homogènes en âge, sexe, degré de myopie. Leur objectif était d’analyser les deux technologies de verres de freination disposant d’études publiées au moment de la mise en œuvre de l’étude – la technologie DIMS (MiyoSmart de Hoya) et la technologie HAL (Stellest d’Essilor) – en comparaison avec le port de verres unifocaux.
Il a été montré que le taux moyen de progression de la myopie était de +0,59 D chez les porteurs de verres freinateurs après le premier appariement** et de +0,30 D après le second, en comparaison avec les groupes portant des verres unifocaux (SVL). Les enfants portant des verres HAL ont montré une progression légèrement moindre de la myopie (+0,14 D en moyenne).
« La nouvelle publication établit que les deux verres réduisent effectivement la progression de la myopie chez les enfants, y compris chez les plus jeunes, entre 4 et 6 ans. Elle révèle également qu’ils sont globalement équivalents en termes d’efficacité, avec une différence statistique, mais cliniquement non significative, en faveur du verre Stellest », conclut Krys Group.
Notons que cette nouvelle étude comporte des restrictions inhérentes au protocole utilisé : absence de données sur les habitudes de vie et les facteurs environnementaux, et recours à l’équivalent sphérique (SE) plutôt qu’à la longueur axiale pour mesurer la progression de la myopie. Toutefois, les chercheurs insistent sur la pertinence de leurs résultats dans un cadre de vie réel, en dehors des conditions contrôlées d’un essai clinique.