Accès aux soins visuels : un ophtalmologiste témoigne de son engagement grâce à la solution Lyleoo
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Depuis plus de vingt-cinq ans, le Dr Christian MICHEL* exerce en tant qu’ophtalmologiste. Aujourd’hui partenaire de Lyleoo, il revient sur les raisons de son engagement en téléexpertise et sur les bénéfices concrets de cette pratique pour les patients comme pour les professionnels de santé.
Pourquoi avoir choisi de pratiquer la téléexpertise avec Lyleoo ?
Je suis installé dans une région bien dotée, avec des délais de rendez-vous autour de 30 jours. Mon activité est structurée et soutenue mais je suis médecin, je considère que mon métier est de soigner tous ceux qui en ont besoin, et pas seulement ceux proches de mon cabinet.
Via la téléexpertise proposée par Lyleoo, j’ai trouvé un moyen efficace d’aider là où je ne suis pas physiquement présent, et là où il y a un besoin.
Avez-vous été confronté aux inégalités d’accès aux soins ?
Oui, dans ma propre famille. En Côte-d’Or, pour un simple renouvellement de lunettes, le délai peut dépasser six mois. Ce ne sont pas des cas lourds, juste des personnes âgées ou des jeunes actifs qui n’ont pas accès à un ophtalmologiste dans un délai raisonnable. Résultat : correction dépassée, fatigue visuelle, difficultés au travail, renoncement aux soins. Une perte de chance souvent invisible dans les statistiques, mais bien réelle.
Qu’apporte Lyleoo dans votre pratique ?
Lyleoo m’a permis de revenir à l’essentiel : soigner là où c’est utile. Ce n’est pas un gadget. C’est une solution structurée qui me permet d’analyser à distance les données d’un bilan réfractif complet, réalisé par un opticien diplômé avec du matériel calibré. Je ne fais ni l’examen, ni l’accueil. Mais je reste seul responsable du diagnostic, de la validation de la correction, de la prévention, et de la décision finale.
Quelles sont les limites de la téléexpertise ?
Elle ne se substitue pas à une consultation en cabinet. Les opticiens ne peuvent pas encore transmettre la tension intraoculaire ni une image du fond d’œil. Le cadre est clair, et je le respecte. Je traite uniquement, chez des patients majeurs et sans antécédents pathologiques connus, les primo-adaptations pour les lunettes ainsi que les renouvellements de lunettes et de lentilles. Dès qu’un élément sort de ce cadre, je recommande systématiquement une consultation présentielle.
Comment cette solution a-t-elle changé votre quotidien ?
Avant, je voyais beaucoup de patients pour des consultations simples. Aujourd’hui, ces bilans sont pris en charge à distance. Je consacre désormais mon temps aux cas complexes : urgences, pathologies chroniques, suivis post-opératoires. Je peux aussi proposer mon expertise sur des créneaux flexibles, en dehors des plages de consultation classiques, optimisant ainsi mon temps médical. Grâce à cette répartition, je soigne plus, et mieux.
Quel regard portez-vous sur cette évolution du métier ?
Quand j’étais étudiant, c’était impensable. Aujourd’hui, on peut analyser un bilan fait à distance, transmettre une ordonnance conforme, avec une traçabilité complète, ce qui garantit un haut niveau de fiabilité médicale. La technologie reste à notre service. Elle ne remplace pas le médecin, elle le prolonge.
Qu’appréciez-vous particulièrement dans le cadre proposé par Lyleoo ?
Tout est rigoureux. Chaque transmission est sécurisée, chaque décision reste médicale. Ce n’est pas un outil de productivité, c’est un outil de santé. Et surtout, dans les zones sous-dotées ou auprès des personnes isolées, Lyleoo rétablit un accès au soin visuel.
*Pour préserver son anonymat, le nom a été modifié
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