Un député alerte le gouvernement sur la perte d’attractivité du métier d’opticien
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Le député Thibault Bazin (Meurthe-et-Moselle, Droite Républicaine) interpelle la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, sur le besoin de réformer les études d’optique.
Dans une question écrite publiée au Journal officiel du 21 janvier, Thibault Bazin alerte Catherine Vautrin sur la nécessité de faire évoluer la formation des opticiens. « En effet, alors que le tronc commun de la formation des opticiens est un BTS dont la maquette est restée inchangée depuis 1997, ce système ne semble plus adapté à la recherche d’un cadre ‘licence-master-doctorat’ (LMD) par une majorité d’étudiants, affirme le député. Il en résulte une baisse importante de l’attractivité de la filière de l’optique médicale. »
L’élu rappelle que l’intégration de la formation initiale au dispositif LMD et sa réingénierie est une demande unanime des organisations professionnelles, reprise dans les recommandations du rapport IGAS sur la filière visuelle, publié en 2020. Thibault Bazin demande donc au gouvernement « s’il entend travailler à ce que l’optique soit intégrée dans le cadre LMD » en soulignant « que cette intégration pourrait se faire à coût constant ».
Ce n’est pas la première fois que Thibault Bazin s’implique sur une thématique relative à notre secteur. Lors de la préparation de la LFSS 2023, le député avait déposé un amendement visant à exclure l’optique du champ d’application de la disposition encadrant les marges des distributeurs de produits de la LPP. Cet amendement n’ayant pas été adopté, notre secteur est susceptible d’être visé par cette mesure. Et c’est d’ailleurs ce qui se profile, malgré les promesses du gouvernement de l’époque. La Fnof a en effet évoqué, dans sa newsletter de décembre, le « début des négociations avec la DSS sur l’encadrement des ristournes, remises et marges » parmi les sujets majeurs de 2025.