Élections législatives : l’AOF milite auprès des futurs élus
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En cette forte période électorale, l’AOF (Association des optométristes de France) milite auprès des candidats aux élections législatives pour « attirer leur attention sur un enjeu crucial de santé publique : les déserts médicaux en matière de santé visuelle ».
« Notre objectif est de sensibiliser les futurs législateurs à la place de l’opticien et optométriste au cœur de la santé visuelle des Français et à la nécessité de repenser notre organisation des soins pour garantir une meilleure accessibilité à tous. Notre interpellation a pour principal but de valoriser les capacités et compétences des opticiens », détaille Thibaud Thaëron, président de l’AOF.
Dans ce document, l’association rappelle les difficultés rencontrées par de nombreux Français concernant leur santé visuelle, en particulier ceux résidant dans les communes rurales et urbaines de moins de 20 000 habitants. S’appuyant sur des données du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France), elle prévoit « des perspectives inquiétantes » en raison de l’installation des nouveaux ophtalmologues dans des zones urbaines où la profession est déjà fortement représentée. S’attendant à l’argument de la délégation de taches accordée aux orthoptistes, les optométristes rétorquent qu’ils « sont principalement installés dans les mêmes zones que les ophtalmologues ».
La solution est donc toute trouvée : les opticiens, « les professionnels de santé les plus présents et les mieux répartis sur le territoire français ». Pour cela, l’AOF encourage les futurs élus à voter un encadrement légal du rôle de l’opticien en téléexpertise et en cabinet, « avec des règles claires définissant les compétences et les responsabilités des opticiens. » En parallèle, ils insistent sur la nécessité de la réforme de la profession « pour une montée en compétences ».