Une définition du cabinet d’ophtalmologie pour éviter la confusion avec les magasins d’optique

Publié le 21/06/2024

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Le Syndicat des ophtalmologistes a défini précisément le cabinet d’ophtalmologie afin d’éviter certaines méprises, sources de perte de chance pour les patients.

Selon le Snof, des patients se méprennent sur les différents lieux de santé visuelle en raison de « confusions, volontaires ou involontaires, facilitées par les sites de rendez-vous en ligne et le référencement internet ». Ainsi, des cabinets d’orthoptie se feraient référencer ou appeler cabinet d’ophtalmologie, et des magasins d’optique se feraient référencer ou appeler cabinet d’ophtalmologie ou d’orthoptie. « Des opticiens proposent des rendez-vous adaptation de lentilles, mais c’est interdit. Il faut donc définir le cabinet d’ophtalmologie. Cette définition sera une référence pour le Conseil de l’Ordre, l’Assurance maladie, le ministère de la Santé et les plateformes de prise de rdv en ligne », explique Vincent Dedes, président du Snof.

Les organisations professionnelles d’ophtalmologie proposent donc une définition élaborée après consultation des praticiens par voie de sondage auprès des adhérents du Snof. Les conditions proposées pour utiliser la terminologie « cabinet d’ophtalmologiste » sont la présence d’un ophtalmologiste au minimum 2 jours par semaine ou la présence d’un ophtalmologiste au minimum 40 % du temps d’ouverture du cabinet « avec une obligation pour l’ (les) ophtalmologiste(s), le cabinet ou la société médicale de l’ophtalmologiste de pouvoir assurer la continuité des soins à proximité avec une durée de trajet inférieure à 45 minutes ou 45 km », précise le Snof.

La mise en place de cette définition s’inscrit dans la feuille de route du syndicat pour « garantir un parcours de soins visuels égalitaire, qualitatif et sécuritaire ». Celle-ci intègre le développement du regroupement des ophtalmologistes et du travail en équipe, des sites multiples, du travail en collaboration pluriprofessionnelle (notamment du travail aidé en cabinet, réalisé désormais avec des opticiens dans 30 % des cas). Il s’agit aussi de « contribuer à développer une télémédecine pertinente et déontologique : en dehors de tout cadre commercial, avec des téléconsultations qui imposent une communication vidéo synchrone avec le médecin et la téléexpertise en cas de découverte d’un besoin d’avis médical spécialisé et qui ne peut pas être prévue ».

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