Cyberattaques des plateformes de tiers payant : les opticiens invités à sensibiliser les élus
Partager :
La Fnof propose à ses adhérents d’attirer l’attention des parlementaires de leur région sur la question de la protection des données personnelles de santé, suite aux récentes cyberattaques qui ont touché Viamedis et Almerys.
Le syndicat, qui veut « réveiller les représentants de la nation », met à la disposition de ses membres un courrier type à envoyer aux député.e.s et/ou au sénateur.trice.s. Il explique que « la majorité des opérateurs de tiers payant, dont font partie les deux opérateurs victimes de cyberattaques en janvier, conditionnent le remboursement des frais d’optique à la transmission de données personnelles de santé des assurés y compris dans le cadre de contrats responsables ». Il ajoute que, malgré l’existence des codes de regroupement, « les données médicales (code LPP détaillés, ordonnances notamment) sont toujours exigées préalablement à tout remboursement ».
Soulignant l’inquiétude des opticiens quant au piratage de ces données, la Fnof met en avant le projet de blockchain mis en œuvre par la filière, en soulignant que les négociations à ce sujet (entre le ministère de la Santé, la Cnam, la Cnil, les Ocam et les opticiens) sont bloquées depuis 1 an. « Il est pourtant urgent d’agir, les opticiens sont prêts à s’investir pleinement et c’est pourquoi la Fnof en appelle aux parlementaires afin que les données personnelles de santé soient réellement protégées et que le RGPD ne soit pas qu’un simple acronyme », insiste le syndicat.