Atol investit plusieurs dizaines de millions d’euros pour gagner en productivité et en notoriété
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La coopérative Atol modernise son site de Beaune (outil de production et plateforme logistique) et consacre cette année un budget de 43 millions d’euros à la communication.
L’enseigne annonce avoir injecté près d’1 million d’euros dans l’équipement de son site industriel pour l’achat de deux machines de taillage (ce coût inclut l’installation, la formation, l’adaptation des solutions informatiques et de l’ensemble des fonctions supports). Grâce à cet investissement, la coopérative double ses capacités de montage et réduit notablement sa consommation d’eau (80 m3 économisés chaque année, le substrat issu des différentes manipulations sera quant à lui récupéré dans un bac comme déchet industriel et valorisé). Ces nouvelles machines vont en outre permettre de travailler sur des angles et surfaces de taillage spécifiques et d’optimiser le télé-détourage, qui représente 20 % de la demande. Une montée en puissance sur le taillage, perçage et gravage des verres de sport est aussi envisagée. « Alors que nous venons d’annoncer des résultats records pour l’année 2023, avec un chiffre d’affaires en hausse de 6 %, nous ambitionnons de continuer sur notre lancée en nous appuyant plus que jamais sur le site de Beaune. Ce nouvel investissement doit nous allouer un gain de productivité, ce qui ne doit pas être un tabou dans le secteur industriel, et aider les points de vente du réseau à se développer », annonce le PDG Eric Plat.
En parallèle de la modernisation de son outil industriel, Atol va consacrer en 2024 une enveloppe de 43 millions d’euros à des campagnes de publicité locales et nationales pour doper la notoriété de la marque. « De nombreux efforts sont aussi déployés pour soutenir les opticiens Atol dans le recrutement de profils qualifiés. L’enseigne a créé en 2021 l’École Atol et étoffe régulièrement le cursus, y intégrant, par exemple, de la VAE l’année suivante », souligne la coopérative, dont le CA est passé de 320 à 455 millions d’euros entre 2016 et 2024.