Le nouveau président du Snof veut « réduire la dépendance aux lunettes des Français »
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Le conseil d’administration du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) a élu son nouveau bureau. Après trois mandats à la présidence, Thierry Bour laisse sa place au docteur Vincent Dedes, qui était jusqu’ici l’ancien secrétaire général du syndicat.
Cet ophtalmologiste libéral et ancien praticien hospitalier, installé à Lille, débute là son premier mandat de président. Il est membre du bureau du Snof depuis 6 ans. Il est par ailleurs élu de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) Médecins Hauts-de-France et à l’origine de la première ESS (équipe de soins spécialisés) en ophtalmologie.
« Je remercie le conseil d’administration du Snof pour la confiance qu’ils m’ont accordée. En tant que président du Snof, je poursuivrai les actions engagées en faveur de la transformation de la filière visuelle qui a permis de réduire le délai médian de rdv de moitié depuis 2019 et de faire de cette filière un exemple. Avec le bureau, je veillerai tout particulièrement à la régulation de ces évolutions. Avec un nouveau défi pour ce mandat, celui de réduire la dépendance aux lunettes des Français », a déclaré Vincent Dedes. Sur ce dernier point, nous avons demandé des éclaircissements au nouveau président. Nous vous communiquerons ses précisions.
Parmi les axes de travail du mandat du nouveau président, le Snof liste la poursuite des « actions menées depuis 2014 pour garantir une prise en charge fluide et sécurisée », la lutte « de manière durable contre les zones sous-dotées en médecins » et une veille particulière à « la régulation des évolutions de la filière comme l’encadrement de la télémédecine, la financiarisation de la médecine et la préservation d’une médicalisation de la réfraction ».