Seconde main : Optic 2000 et Lissac entrent dans la course

Publié le 02/06/2023

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Comme dans la mode ou dans l’électroménager, les acteurs de l’optique s’emparent pleinement du marché de la seconde main. Que ce soit pour des raisons écologiques ou faire face à l’inflation qui impose de surveiller de près son budget, les consommateurs se tournent de plus en plus vers ce nouveau mode de consommation.

Nous vous parlions il y a quelques jours de l’initiative d’Ecouter Voir qui propose des montures reconditionnées à son offre, ces jours-ci ce sont les enseignes Optic 2000 et Lissac qui lancent leur programme de lunettes de seconde main, baptisé Revue. Ne se limitant pas à la vente, il regroupe plusieurs services qui concrétisent les engagements RSE du groupe : la réparation de lunettes, la reprise et la remise en état de solaires, la redistribution à des associations et le recyclage des équipements optiques.

Le développement de ce nouveau programme se fera en différentes étapes : depuis le 1er juin, les clients du centre commercial Beaugrenelle, dans le 15ème arrondissement parisien peuvent découvrir Revue dans un concept store dédié. Mi-juin, 13 magasins des deux enseignes (9 Optic 2000 et 4 Lissac dans toute la France : Castres, Dijon, L’Isle-d’Abeau, La Ferté-Saint-Aubin, Lyon, Louvres, Lorient, Mundolsheim, Nantes, Nogent-le-Rotrou, Paris, Saint-Étienne les Remiremont et Seclin) proposeront des solaires de seconde main et « d’anciennes collections qui n’ont pas encore trouvé preneur ».

Du solaire, pour l’instant…

Rappelons que depuis le mois d’avril, les deux enseignes incitent les consommateurs à ramener en magasin leurs anciennes lunettes contre des bons de réduction, allant de 10 à 50 euros. Les équipements récoltés sont remis à neuf dans l’atelier à Clamart avant d’être commercialisés avec un prix de vente de 39, 59 ou 89 euros selon la marque. Les modèles qui ne peuvent pas être revendus sont confiés au Medico Lions Club ou directement recyclés pour les plus endommagés.

Ce lancement n’est que le tout début d’un projet plus vaste, comme l’indique Olivier Padieu, président du Groupement Optic 2000 : « Nous sommes convaincus que cette phase pilote s’accompagnera d’un déploiement plus large avec, à terme, un concept accessible à toutes les lunettes notamment correctrices. »

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