Les Français sont favorables au stockage et au partage de leurs données de santé
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Suite à la mise en œuvre du service Mon espace santé et en perspective de la généralisation de la carte Vitale numérique, une enquête Hyland / Opinion Way* évalue le rapport des patients à ces nouveaux usages.
Alors que Mon Espace Santé permet, entre autres, le stockage des données dans un seul et unique contenant, environ 60 % des Français estiment que la digitalisation de leurs données personnelles est une avancée positive. Près de 9 sondés sur 10 pensent que la digitalisation, en donnant à tous les professionnels de santé le même niveau d’information, peut améliorer les prises en charge. Cependant, ils sont autant à exprimer un besoin de transparence et à souhaiter, en tant que patient, avoir accès à l’ensemble des données partagées avec leurs spécialistes. Les plus âgés (65 ans et plus) se montrent particulièrement favorables à cette idée (94 % contre 86 % des moins de 50 ans). Au-delà de ce besoin de transparence, l’enquête montre aussi un besoin de praticité : « 60 % des Français expriment un ras-le-bol face à la répétition de leur historique médical à chaque rendez-vous ! »
Le stockage des données numériques notamment via l’interopérabilité des appareils médicaux est bien perçu par les personnes interrogées. Plus de 7 français sur 10 pensent qu’il s’agit d’une avancée positive (principalement chez les moins de 35 ans). Parmi les avantages majeurs exprimés, la lisibilité des documents (prescriptions, diagnostics, images…) arrive en tête : plus de trois quarts des Français s’accordent sur le fait que la numérisation des ordonnances peut éviter d’éventuelles erreurs de lecture. En revanche, le lieu de stockage des données préoccupe près d’un Français sur deux, comme le fait que leur totalité soit stockée dans un endroit unique. « Au-delà des considérations liées au stockage, c’est la déshumanisation du traitement de leurs données de santé qui les effraie le plus. Même si l’adage dit que l’erreur est humaine, plus de trois Français sur quatre se sentiraient rassurés à l’idée qu’une personne en chair et en os (en plus d’une machine) analyse leurs données », conclut l’étude.
*Étude réalisée par Opinion Way pour Hyland, entre le 4 et le 5 janvier 2023. Elle a été menée auprès d’un échantillon de 1 001 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.