100 % santé en optique : combien de Français connaissent la réforme et y ont recours ? Les réponses du baromètre SDA-BVA
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Le SDA (Syndicat des audioprothésistes) a confié à BVA la réalisation de son Baromètre du 100 % santé, pour mieux cerner la perception des Français vis-à-vis de cette réforme. Les résultats de la première édition ont été présentés le 23 février. Zoom sur ses conclusions relatives à l’optique.
Selon le 1er Baromètre du 100 % santé SDA-BVA*, 1 Français sur 2 (51 %) a entendu parler du 100 % santé. Ceux qui le connaissent estiment à 88 % qu’il s’agit d’une bonne réforme (21 % la jugent très bonne). L’optique est le volet le plus connu du dispositif : 93 % savent que la possibilité de s’équiper sans reste à charge concerne les lunettes correctrices, contre 85 % pour les aides auditives et 81 % pour les prothèses dentaires.
L’enquête montre par ailleurs que de nombreux Français ont déjà utilisé le 100 % santé ou comptent le faire à brève échéance. En optique, 8 % des sondés déclarent y avoir eu recours et 24 % ont l’intention d’en bénéficier en 2021, soit 32 % au total (20 % en dentaire et 8 % en audio).
Les patients restent attachés au libre choix
Le reste de l’étude est dédié à des problématiques centrées sur l’audioprothèse. On y apprend notamment que 6 % des répondants déclarent souffrir de troubles auditifs et que 37 % affirment avoir au moins un proche touché. Le baromètre SDA-BVA trouve par ailleurs un taux d’équipement de 4 % avec une satisfaction très élevée (87 % au total). En ce qui concerne les freins à l’appareillage, le premier cité est un niveau de gêne insuffisant pour envisager un équipement, devant la crainte d’un prix trop élevé. Le sondage montre enfin que les patients restent très attachés à la liberté de choisir leur appareil, même s’ils doivent pour cela mettre la main au porte-monnaie : plus de la moitié des répondants veulent pouvoir choisir un équipement plus personnalisable (presque 60 % chez les 50 ans et plus). De ce fait, plus de 90 % des personnes interrogées souhaitent que les Ocam remboursent autant ou mieux les appareils auditifs les plus avancés, ce qui est également un combat prioritaire pour les syndicats d’audioprothésistes.
*Enquête quantitative réalisée par internet entre le 3 et le 9 février 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de 2 000 Français âgés de 18 ans et plus.