Les commandes en EDI séduisent de plus en plus d’opticiens
Partager :
Le GEIE Eyes-Road, qui rassemble plus de 90% des principaux acteurs industriels, distributeurs et éditeurs de logiciels déployés dans les magasins, a constaté une progression des flux en 2020 malgré la fermeture des magasins d’optique pendant la durée du premier confinement.
La dynamique de progression des échanges EDI observée ces dernières années se poursuit. A ce jour, plus de 15 500 opticiens sont connectés à la plateforme Eyes-Road. Depuis le mois de janvier, Eyes-Road constate une augmentation de 14 % des opticiens (vs. 2019) qui émettent des commandes (soit près de 6 000) ainsi qu’une augmentation de 8 % (vs. 2019) qui téléchargent des catalogues (soit plus de 2 000). Sur les trois derniers exercices, la volumétrie des échanges progresse ainsi de plus de 15%, ce qui représente quelque 11 millions de commandes électroniques.
Eyes-Road espère finaliser pour la fin de l’année les développements liés à la mise en conformité RGPD pour viser le statut « Eyes-Road Compliant RGPD ». La mise en place prochaine des nouveaux codes fabricants est aussi un point clé de son actualité. Les organisations de la filière (CIO, EDI-Optique, Eyes-Road, Fnof, Gifo, Rof et Synom) ont allié leurs compétences au sein d’une « taskforce » dédiée. Ce groupe de travail a donné naissance au standard OPTOLPP. L’application IDDIC, développée par Eyes-Road, est désormais modifiée de manière à permettre aux industriels lunetiers et verriers de pouvoir charger leurs fichiers OPTOLPP sur la plateforme technique afin de les adresser aux opticiens pour l’identification des produits à rembourser.
Eyes-Road développe enfin les rencontres avec des industriels pour les familiariser davantage aux bénéfices de l’EDI. A l’occasion de ces rencontres, sont évoqués les fondamentaux de l’EDI, les différents messages possibles (catalogues, commandes, informations de ventes, avis de livraison et factures), le fonctionnement de la plateforme Eyes-Road ainsi qu’un mémento de « 10 points clés pour convaincre les opticiens d’utiliser l’EDI ».