Reconfinement : les opticiens restent ouverts, une seule attestation suffit, maintien du chômage partiel
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Ouverture ? Fermeture ? Comme on s’y attendait, le Premier ministre a mis fin au débat hier soir, lors de sa conférence de presse sur les détails du reconfinement. Les opticiens font à nouveau partie des commerces considérés comme « essentiels » et restent donc ouverts. Ils ont même été cités par Jean Castex. S’ils restent ouverts pendant cette période, quels sont les changements à prévoir ?
Un protocole sanitaire
Pour accueillir les clients, les syndicats d’opticiens incitent les professionnels à reprendre le protocole sanitaire mis en place par la branche de l’optique lunetterie et acté par le ministère du Travail au printemps dernier (masques, gel, parcours au sein du magasin, jauge du nombre de clients, etc. Ce que de nombreux opticiens continuaient de faire depuis). Des compléments d’informations sont attendus en début de semaine prochaine pour cette phase 2.
Des attestations pour sortir
Outre les attestations nécessaires dans le cadre privé (pour aller faire des courses, aller chercher les enfants à l’école, faire du sport, ect.), les personnes salariées devront se munir d’une attestation professionnelle pour se rendre sur leur lieu de travail. Bonne nouvelle, cette attestation qui doit être complétée par l’employeur est permanente durant toute la période de confinement. Inutile de recréer un document chaque jour. Avec ce justificatif, l’attestation de déplacement dérogatoire est inutile.
Les travailleurs non-salariés devront quant à eux se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire en cochant le premier motif : déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle.
Chômage partiel
L’indemnisation du chômage partiel qui devait baisser le 1er novembre est décalée jusqu’à la fin de l’année, au minimum. Les conditions sont les mêmes que lors de la première période de confinement au printemps. Les salariés obtiendront une indemnité équivalente à 70 % de leur rémunération brute, environ 84 % du net, et 100 % s’ils sont au Smic. Les employeurs se feront rembourser 85 % de la somme. Ils auront donc un reste à charge de 15 % (à noter que les commerces considérés comme non essentiels et qui ont donc l’obligation de fermer bénéficieront d’un reste à charge nul pour l’employeur).