Les Ocam réclament du temps pour intégrer la réforme du RAC 0
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Dans le cadre de la concertation organisée par le ministère de la Santé, les représentants des complémentaires santé proposent d’intégrer les garanties sans reste à charge dans leurs contrats à partir de 2020.
Dans un communiqué commun, le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), la Fédération française de l’assurance (FFA), de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) et l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (Unocam) se déclarent mobilisés pour la mise en place du RAC 0 en optique, audio et dentaire, mais émettent quelques réserves.
Au cours de leurs échanges avec la ministre de la Santé, les quatre organisations ont ainsi souligné l’importance d’appréhender le coût de la réforme dans sa globalité, avec pour objectif une couverture santé au meilleur prix pour les assurés. Dans ce contexte, elles ont rappelé le rôle des réseaux de soins « dont la capacité de négociation permet d’agir sur les prix et les restes à charge tout en garantissant des prestations santé de qualité par un dialogue avec les professionnels de santé respectueux de l’économie de chacun ».
Le CTIP, la FFA, la FNMF et l’Unocam souhaitent par ailleurs que les complémentaires santé disposent du temps nécessaire pour intégrer l’offre RAC 0 dans leurs contrats à partir du 1er janvier 2020. Pour cela, ils ont proposé au gouvernement de mettre en place un comité de suivi de la réforme afin d’estimer ses impacts pour les acteurs de la protection sociale complémentaire et leurs assurés. Ils se sont enfin engagés à renforcer la lisibilité des contrats complémentaires afin de répondre à la nécessité d’améliorer leur compréhension par les assurés.