Quand le non-bénéfice d’un réseau de soins devient un axe de communication pour une mutuelle
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Alors que les complémentaires santé sont de plus en plus nombreuses à rejoindre un réseau de soins pour faire bénéficier à leurs adhérents de différents avantages et communiquent largement en ce sens, certaines prennent le contrepied du mouvement et revendiquent au contraire la liberté qu’elles laissent à leurs bénéficiaires. C’est le cas de la MCA (Mutuelle Complémentaire d’Alsace).
« Avec la MCA, pour choisir mon professionnel de santé, le seul décideur c’est moi », clament les visuels de communication de la mutuelle. Cette complémentaire santé se revendique « sans réseau de soins » et attire l’attention « sur la liberté totale du choix » du professionnel de santé qu’elle laisse à ses adhérents. Elle leur propose néanmoins le « tiers payant étendu sur le territoire national » ou encore une « prise en charge optique en temps réel. »
La MCA est pourtant membre de la Mutualité française, qui se positionne à l’inverse en faveur du conventionnement avec les professionnels de santé et s’est battue pour pouvoir pratiquer légalement, comme les assureurs et les institutions de prévoyance, les remboursements différenciés. Notons que la MCA n’est pas le seul Ocam généraliste à ne pas avoir rejoint un réseau de soins, mais elle est une des rares à en faire un axe de communication délibéré.