Les Opticiens mutualistes favorables à l’obligation d’ordonnance et à une formation à bac +3
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Suite à l’adoption de l’amendement gouvernemental au projet de loi Macron, qui a pour conséquence le maintien de l’obligation d’ordonnance pour la délivrance de verres correcteurs, Les Opticiens mutualistes et le Syndicat professionnel de l’optique mutualiste (Synom) estiment que « réintroduire l’ordonnance, c’est confirmer l’importance d’une filière de la santé visuelle », qui doit être consolidée « pour que le patient puisse trouver le bon professionnel au bon endroit. Le chantier lancé par Etienne Caniard sur la santé des yeux au congrès de Nantes est un encouragement en ce sens », souligne leur président Christian Py.
Le président de Visaudio et du Synom explique que ces deux organisations militent pour un renforcement de la formation des opticiens et la reconnaissance de leur formation à bac +3 « comme toutes les autres professions paramédicales dont les rôles et compétences sont décrites dans le code de la santé publique. Nous nous réjouissons que le Syndicat national des ophtalmologistes de France présent au congrès de la Mutualité de Nantes partage avec nous ces positions. »
Par ailleurs, commentant la mise en place, par le projet de loi Macron, d’un devis normalisé pour l’optique, Christian Py souligne que « cette mesure n’apporte rien de supplémentaire puisque le devis normalisé existe déjà dans le secteur de l’audition, et que le devis normé est déjà un des éléments clés en optique, a fortiori dans le cadre des réseaux mis en place par les mutuelles et les Ocam. »