Une étude objective démontre la supériorité des progressifs de dernière génération
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Novacel a demandé à la société Streetlab, au sein de l’Institut de la Vision, de réaliser une étude comparative de deux verres progressifs par test au porter. Celle-ci, réalisée dans la plus stricte objectivité, a montré une différence notable de performances entre deux générations.
La demande de Novacel était de réaliser une étude comparative de deux géométries free form de verres progressifs de génération successives, suivant un protocole de test en double-aveugle. « L’identité du verre A et du verre B n’a pas été connue jusqu’à la rédaction du rapport », de façon à garantir l’objectivité des travaux, explique Caroline Chauviré – Tiévant (optométriste et chef de projet Streelab). 85 personnes ont été retenues (de 44 ans à 83 ans, avec un âge moyen de 61,15 ans) et 83 résultats ont été exploités. Les participants (presbytes, porteurs habituels de progressifs, présentant une acuité binoculaire corrigée de 8/10 ème minimum et possédant majoritairement une ordonnance de moins de 6 mois) ont porté une première paire pendant 14 jours. Cette période était suivie d’un « lavage » avec le port de leur équipement habituel pendant 7 jours minium. Ils ont ensuite porté la seconde paire pendant à nouveau 14 jours.
Des performances supérieures en VI et en VP
Les résultats ont été évalués pour la vision de loin, la vision intermédiaire et la vision de près. Pour la VL, trois situations – conduire, se déplacer en tant que piéton et regarder la télévision – ont été étudiées : dans ces cas, les porteurs n’ont pas noté de différence significative entre le verre A et le verre, qui obtiennent tous deux une très bonne note (17,4/20 pour le verre B et 17,71/20 pour le verre A). En ce qui concerne la VI, les activités retenues étaient la descente d’escalier ou de trottoirs, ainsi que la lecture sur ordinateur : ici, le verre A s’est nettement démarqué, avec une note de 17,11 contre 15,31 pour le verre B. Enfin, en VP (situations de lecture et de lecture prolongée au-delà de 30 minutes), le verre A a également obtenu une note très supérieure, de 17,07 contre 14,72 pour le verre B. Par ailleurs, 46% des participants ont déclaré qu’avec le verre A, l’étendue de la VP était plus large qu’avec leurs lunettes habituelles, contre 33% avec le verre B. De façon globale, 58% des personnes ont préféré le verre A, 23% n’ont pas eu de préférences et 19% ont préféré le verre B. La valeur de l’addition n’avait pas d’incidence sur cette préférence.
Un verre sans compromis
A la fin de l’étude, Novacel a informé Streetlab de l’identité des verres : le verre B est Ologram, un progressif d’ancienne génération ; le verre A, mieux noté en VI et en VP, et davantage préféré de manière générale, est Eden alpha, un progressif récemment mis au point par le verrier, qui sera disponible en septembre prochain. « Il s’agit d’un verre sans compromis, qui se base sur un nouveau paradigme : les aberrations ne sont plus groupées en périphérie mais réparties de façon homogène, de manière imperceptible pour les porteurs », a expliqué Jenkiz Saillet, directeur marketing et commercial de Novacel, lors de la présentation de l’étude (qui sera intégralement publiée sur le site du verrier), en présence d’autres verriers et d’Ocam. Ce verre free form premium, qui répondra à presque toutes les amétropies, est le premier issu de la technologie de surfaçage Freeform Xtending map II. Il ne nécessitera pas de prises de mesures spécifiques et sera encadré par de nouvelles garanties et un environnement inédit.