Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics, confirme l’excellence de la filière optique française
Partager :
Michel Sapin s’est rendu le 23 février dernier à Bazainville, dans les Yvelines. Lors de cette visite ministérielle, il a pu visiter le site de production de Krys Group avant de rejoindre une dizaine de chefs d’entreprises de la région Ile-de-France pour une table ronde. Une rencontre qui visait à quantifier les effets des nouveaux dispositifs de soutien aux entreprises, dont le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et le pacte de responsabilité et de solidarité.
Jean-Pierre Champion, directeur général de Krys Group, a indiqué que la baisse des cotisations patronales allait représenter une exonération de près de 80 000 euros pour le groupe. Il a également évoqué la création de 8 emplois aidés et un montant de CICE s’élevant à 356 000 euros pour l’année 2013 et 600 000 euros pour l’année 2014. « Il s’agit donc de bonnes mesures lorsqu’elles s’inscrivent dans une séquence d’investissement et d’emploi. Les emplois aidés et la baisse des charges patronales n’ont pas autant d’impact que le CICE ou le prêt de Bpifrance. Ce sont des mesures plus indirectes, mais le Pacte va dans le bon sens. »
Rappelons que Krys Group a mis en place un plan de 12 millions d’euros sur 3 ans pour augmenter les capacités des ateliers de traitements, pour passer de 1,25 à 1,5 million de verres produits par an et accompagner la croissance de l’activité, en passant de 7 à 10 millions d’articles vendus par an.
Ce plan, qui prévoit la création de 60 emplois, a été financé à hauteur de 2 millions d’euros par Bpifrance.
Jean-Pierre Champion a profité de sa rencontre avec le ministre pour lui demander de « mettre un terme à l’acharnement contre les opticiens », en insistant sur le fait que « les opticiens ne sont pas que des commerçants » et que l’optique française était une filière d’excellence. Ce qu’a confirmé le ministre en revenant sur la relocalisation qu’ont choisie plusieurs acteurs de notre secteur. Des choix qui prouvent que la délocalisation est « un phénomène réversible. »