Afflelou se lance « sur Internet avec un système révolutionnaire »

Publié le 10/09/2014

Partager :

Invité des Echos ce matin, Alain Afflelou a annoncé qu’il « entre de plain-pied dans la distribution Internet », avec un grand site qui verra le jour au plus tard début janvier.

 

« Tel que c’était fait, je n’y croyais pas et je n’y crois toujours pas. Les gens ne peuvent pas acheter des lunettes par correspondance », a déclaré Alain Afflelou. Le système qui sera lancé à partir du Royaume-Uni s’annonce ainsi comme « révolutionnaire. En dehors de toucher, tout sera pareil que dans un magasin. Il y aura un vrai opticien en face de vous. Il n’y aura que le contact physique qui va disparaître. On a traité avec une start-up américaine pour un principe d’essayage virtuel qui est assez exceptionnel. »

 

Le site, développé depuis la Grande-Bretagne en 12 langues, sera accessible aux porteurs du monde entier, notamment aux Français. Le projet est baptisé Alain Afflelou Digital. « Les gens pourront se rendre en magasin pour l’ajustage et avoir la garantie du SAV. »

 

Concernant l’activité, Alain Afflelou évoque un « trou d’air en juin, juillet et août, comme tous les autres secteurs de la distribution. On a touché le mur. On le ressent aussi en Belgique, en Espagne, au Portugal… » Revenant sur le prochain plafonnement des remboursements optiques, le dirigeant a estimé que cela n’aura pas d’influence sur la consommation, « les plafonds étant supérieurs aux prix moyens de vente. On se trompe de cible. Si on laisse la concurrence se faire, on trouve des lunettes à moins de 100 euros partout, de qualité, avec de très bons verres. Plus il y a de concurrence, plus les prix baissent. » Il a par ailleurs réitéré son opposition aux réseaux de soins. « On est en train d’imposer aux Français le choix de leurs fournisseurs. Je me suis élevé contre ça car les gens qui auront des moyens continueront d’aller chez qui ils veulent, les autres iront là où on leur impose. On va adhérer à ces réseaux car on ne peut pas se battre contre ce système, mais je pense pas qu’il soit viable, car beaucoup de gens veulent avoir la liberté de choisir. »

 

Enfin, concernant l’audio, il a rappelé que le « frein n°1 est le manque d’audioprothésistes. Si on autorisait les écoles à en former, on pourrait créer un millier de points de vente et un millier de postes. On célèbre ce week-end le centième centre Alain Afflelou Acousticien. Sans ce problème de diplômés, on serait à 300. »

Newsletter

Créez votre compte et recevez la newsletter quotidienne de L’OL [MAG]

S’inscrire

Écoles